lundi, 13 février 2006
Concert de samedi dernier à St Imier
Voilà ce que l'on peut trouver dans le Journal du Jura d'aujourd'hui
SAINT-IMIER | Relais culturel d'Erguël
Le lifting de Rinaldi
Samedi soir, le CCL a accueilli le talentueux Pascal Rinaldi.
Pour Patrick Domon, animateur du CCL, Pascal Rinaldi mériterait de remplir des salles bien plus grandes. Encore que le Relais culturel d'Erguël c'est déjà pas mal! La soirée s'est déroulée dans une ambiance café-concert pour ajouter une touche d'intimité bienvenue. Accompagné d'Olivier Forel à l'accordéon, Pascal Rinaldi accorde beaucoup d'importance aux textes, arrangements et effets de voix. Ce chanteur sait faire passer de l'émotion. C'est un personnage rempli d'humour qui n'hésite pas à faire des introductions comiques entre les chansons, mais il compose aussi des textes graves sur l'amour et les choses de la vie. «Ni personne, ni rien ne pourra mettre un frein à la larme de fond, l'inconsolable besoin de consolation.» Eh oui, Pascal adore les jeux de mots et sa langue fourche souvent... Il lance un vrai coup de gueule contre la mort: «Je sais qu'elle a déjà dans son carnet d'adresses mon nom écrit en gras, mais comme il n'y a rien qui presse. Merde à la mort!» Pascal Rinaldi fait passer un message simple: profiter de la vie, la mort viendra bien assez tôt. Il n'hésite pas à communiquer avec le public et demande aux couples de s'embrasser pour arriver à la conclusion suivante; «Dans le baiser, heureusement qu'il y a les lèvres avant les dents, la nature est bien faite.» Drôle d'histoire que celle de ses déboires avec une sirène à qui il a donné rendez-vous devant la Fosse aux ours et qui n'est jamais venue. Il se souvient d'avoir été nain dans une vie antérieure et d'avoir rencontré une éléphante. «C'était un amour impossible, mais on s'en fichait. On voulait des enfants nains avec des grandes oreilles.» Pascal Rinaldi, artiste complet, a emporté son public dans un monde original, bourré de talent. (mdc)
Alors ?? on vous voit au prochain ????
Isalyne
10:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
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