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dimanche, 17 septembre 2006

hier soir...à Denens

medium_2006_0916_202318AA.2.JPGmedium_2006_0916_202328AA.JPGUn endroit de plus que je découvre, une cave sympathique et un lieu de musique intime et chaleureux...

la cave du Château de Denens....

on y savoure de bons moments de musique...tout en y dégustant le vin du lieu....

 

PASCAL  était déchaîné..... Olivier n'était pas en reste...

 Public pas très nombreux....mais de qualité!!

C'était super!medium_2006_0916_212842AA.JPGmedium_2006_0916_213813AA.2.JPG   Tant pis pour vous!!!

ISALYNE

Commentaires

Lu pour vous :

La quinzaine culturelle de Jean-Jacques Gallay – Journal de Morges 22 septembre 2006

Pascal Rinaldi (chant et guitare) et Olivier Forel (accordéon) forment un duo puissant, soudé, au métier parfaitement rôdé. Voix claire, nette, forte, à l’étonnante tessiture, impeccable technique de guitare, et formidable apport de l’accordéon, aux mélopées souvent vénéneuses, « à la Piazolla » : voilà tout l’aspect « technique » résolu. Aussi, quand vous tombent d’entrée de jeu sur le cœur des titres comme « L’Inconsolable besoin de consolation », « merde à la mort », ou « Il faut qu’on s’touche », on se trouve basculé dans un monde à la Ferré, lourd dense, poignant. Mais comment se fait-il ? Regardez-le, ce Rinaldi, avec sa tête juvénile, ses petits yeux malicieux et rieurs, qui attaque des gaudrioles surréalistes style « Anthropophage » ou « Le diable par la queue » : qui est Rinaldi ? œil qui rit, œil qui pleure ? A moins que l’humour déjanté et burlesque ne soient que « politesse du désespoir » ? Il y a tout dans ce rital, qui fait penser tantôt à Jonasz, tantôt à Bühler, voire Paolo Conte. Un monde pétri d’allusions littéraires ou musicales, de Satie à Beckett, au gré d’innombrables jeux de mots et allitérations savoureuses. Mais ça n’est jamais gratuit : toujours pulse le poids de l’instant qui fuit, de l’inexorable qui nous attend, en dépit de la sensualité vibrante des choses et des êtres. Une très belle soirée à la Cave du Château de Denens, samedi 16 septembre 06.

Écrit par : isabeil | vendredi, 22 septembre 2006

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